Saturday, July 30, 2005

Dirtbombs under attack

Dans le petit monde des rock bands indie US qui font du bruit, la tendance actuelle est de trouver une foxy brune aux cheveux longs, derrière lesquels ses yeux enjoleurs se cacheront.

The Flesh appliquent la règle à la perfection, et votre serviteur s'est laissé hypnotiser par sa sous-citée claviériste, aussi parce j'adore le son kitch du piano analogique. Gorgeous.

Tralala aligne quatre (4) nénettes (dont une brune au cheveux longs) pour le plaisir des yeux également. Les oreilles se souviendront moins longtemps de leurs musiques de vacances, let's go to the beach young college fellows, yeah.

Ai également écouté Dirtbombs, avec la bassiste la plus weird et fascinante jamais observée par le non feu feu_follet. Miss Ko Shih, fait partie de la bande des brunettes gorgeous bassistes. Yep, mais elle fait également partie du syndicat des bassistes stackanovistes. Conséquences: sa main droite pissait le sang et la pauvre montrait des rictus désolants durant le show. Bon, il faut croire que quelques substances boostait la m'zelle anyway, mais y'a pas à dire, énergie à revendre de ce côté.
Boudiou que c'était bon cette combinaison de 2 basses, 2 batteries + guitare soul'deep'rock de Détroit. Bon, je ne parlerai pas des musiciens males de ces groupes, aucun intérêt ;-)

[ Intérêt tout de même : mon top five des groupes rock actuels avec des blacks charismatiques dedans : The Dears, TV on the radio, Dirtbombs, Bloc Party, Godammit fifth ]

Thursday, July 21, 2005



C'est un carnet de vide que l'on feuillette ici. On entend quasiment le vent souffler sur ces quelques dunes bombées. On n'y voit aucune trace de vie, aucune empreinte de pas, à peine les miennes : elles s'estompent petit à petit.

J'ai commencé ce journal, je ne sais toujours pas pour quelles raisons. Envie d'exposer mes mots. Envie d'extirper de leur caverne sombre mes quelques mots. Pour qui, pour quoi ? Ça a commencé à Montréal durant son hiver qui étrangle.

Aucune utilité, except perhaps for myself. La night life de NYC, je ne suis pas le mieux placé pour en parler. Je ne suis pas un geek fini. Le scientifique à moitié assommé en moi voudrait enseigner, ou quelquefois écrire LE livre qui explique tout sur tout. Mais pas ici, pas sur les ondes du blog. Ma créativité étant des plus pauvres, on ne me verra pas me coller à mon bureau écrire le roman/la stance de l'année non plus.

Narrer nes péripéties d'expatrié ? Grmpf. J'ai quitté la France, il y a quelques lunes déjà. Mon dépaysement est désormais tellement prononcé, que même la France devient une contrée qui m'est étrangère. D'ailleurs, c'était mal parti; en étant né sur Terre avec trois origines différentes, le tout en Bretagne.

Et me voilà, depuis quelques mois à errer. Ma famille s'est effritée là-bas. Je vis ici, sans que je vois aucune ancre qui se décide à m'attacher un peu sur la terre Étatsunienne. Je crois que j'échoue.

Je ronchonne, je tempête. Je me fais croire qu'un autre là-bas m'attend, qu'il est doux. Que je le mérite. Je regarde au loin. Je me l'imagine. Mais je ne me décide pas à plonger. Je suis faible ?

Vu, aujourd'hui « My life without me » . Je me vois aussi quelquefois laisser des mots, des bouts de cassettes post mortem, à ceux qui ont compté pour moi. Peut-être qu'il y a un peu de cela dans ce blog. Alpha y chante deux fois Sometime Later, et je me souviens maintenant que c'est le seul morceau qui m'avait vraiment touché.

Et puis j'écoute Françoiz Breut encore et encore. Amazon (sans sein droit) m'a gentiment livré « 20 à 30 000 jours » aujourd'hui. Encore un album d'un des deux Dominique A- F. Breut qui m'a naguère accompagné des heures et des heures.